AVOIR UN BON CŒUR !

Aller dans le sens du bien ou choisir son seul intérêt, c’est la difficulté du combat qui oppose les deux penchants de l’être humain. Etre conscient de cette dualité, c’est déjà une chance de choisir le bien.

Entre désir et volonté

La lutte pour le bien opposé deux penchants antagonistes dans l’homme. Un peu comme si on possédait deux cœurs : l’un attiré par le bien, l’autre par la satisfaction purement personnelle. C’est en prenant conscience de ce duel que l’on arrive à se conduire, c’est à dire en privilégiant le côté bon. 

La volonté s’inscrit dans la permanence tandis que l’envie dans le momentané. Le vouloir est dans le réel, alors que l’envie se moque des conséquences. 

L’âme par nature tend vers l’amour, la justice, la générosité, la droiture, la raison, le devoir, car elle a un potentiel à concrétiser. 

Le corps, qui est voué à disparaître, aspire au plaisir de l’instant. Il recherche le plaisir, la nourriture, le flemmardise, etc.

Je suppose, qu’en lisant ces lignes vous vous dites : « Retiens bien ça. Ça va t’aider à t’améliorer. » Mais votre cœur/corps contre-attaque en susurrant : « C’est trop d’effort et de concentration. Laisse tomber. » !

Devant chaque décision les deux cœurs entrent en conflit et génèrent un dilemme. Pour s’en sortir, il suffit de suivre sa tendance naturelle au bien. Si vous intégrez bien cela, les résultats ne se feront pas attendre : vos décisions seront plus réfléchies et pertinentes.

Distinguer entre les deux coeurs

Il n’est pas toujours aisé de distinguer lequel des deux cœurs s’exprime.

Demandez à une personne ce qui lui importe le plus entre de l’argent ou du bonheur.. En principe, elle répondra : « Le bonheur bien sûr, mais évidemment, il faut d’abord un toit, de quoi manger et se vêtir. Ensuite, cap sur le bonheur ! » Après tout elle a raison, personne ne souhaite être riche et malheureux.

Les désirs finissent par brouiller le jugement. Le matériel est si attirant qu’il nous persuade qu’il est ce à quoi nous aspirons. Faute de distinguer entre ses aspirations et ses envies et de cerner laquelle des deux forces prédomine en soi, on risque de ne jamais parvenir à ses objectifs. 

Devant un dilemme, posez-vous deux questions simples : 

« Qu’est-ce que je veux faire ! » par opposition à « Qu’est-ce que je suis tentée de faire ? » 

Il est à peu près certain que ce qu’il convient de faire est ce que votre volonté vous suggère. Ce que vous avez l’envie de faire est seulement ce qui vous arrange ou vous est plus agréable.

Quand votre réveil sonne, votre intention est de vous lever. En même temps, vous aimeriez bien appuyer sur le bouton et vous rendormir. Chaque matin, recommence cette  terrible lutte, où sortir du lit devient un véritable enjeu moral. Votre victoire dépend de la voix que vous écouterez. Une fois que vous êtes conscient de ce conflit et de la nécessité de lutter, vous êtes forcément plus attentif à la voix de la volonté et capable de résister à celle du désir égoïste.

Définir le bien

Définir le bien est au commencement de toute chose. Il est évident qu’on ne peut chacun avoir sa propre définition et qu’il faut se référer à des systèmes reconnus. 

C’est seulement ensuite que l’on peut juger lequel de ces systèmes est la plus adapté à l’homme et à la réalité. 

Nous devrions constamment vérifier si notre conception du bien va d’après les valeurs qui assurent le Vrai bien et non d’après ce qui fait bien dans la société. Si on n’est pas très attentif à cela, on risque de finir riche, célèbre, mais seul, ravagé par la drogue et miné par la dépression. Ceux que nous appelons les stars, qui passent leur temps devant le juge ou chez leur psy, et divorcent tous les six mois, ils se trompent probablement de définition.

Mieux vaut d’emblée adopter la bonne définition pour ne pas réaliser au bout de vingt ans qu’on a tout faux!

Ne pas s’écarter du choix du bien

Une fois que vous tenez la bonne définition, ne la lâchez plus. Certains vous pousseront à en changer, particulièrement ceux qui sont mal à l’aise avec leur conscience!

Alors soyez sûr de vous, même si on vous critique. Ne faites pas comme celui qui joue à la roulette russe pour montrer qu’il n’est pas un lâche. Il n’a pas compris que la pire des lâchetés est justement de ne pas affronter les railleries !

Accrochez-vous à vos certitudes!

Un coeur bon, une passerelle vers la sagesse

Rappelez-vous quotidiennement votre volonté de devenir meilleur. La vie quotidienne nous en fait souvent oublier l’importance.

Soyez conscient du conflit entre volonté et désir.

Une fois que vous avez compris qu’il y a conflit, il est plus aisé de faire le choix conscient du bien qui nous permettra d’avoir une vie dont nous serons fiers!

Soyez conscient qu’être bon est surtout bon pour vous. Votre propre estime est ce qui vous tient le plus à cœur. Donc soyez des gens bien, au bon coeur et votre estime de vous même sera au top!

Assurez-vous de toujours poursuivre ce que vous savez être bon et non pas ce que la société valorise.

Si vous désirez être bon, recherchez ce qui est bon. La sagesse vous permet de reconnaître ce qui est bon et de prendre les bonnes décisions.

Avant une décision, demandez-vous ce que veut votre âme par rapport à ce que veut votre corps.

Ne vous dites jamais que vous êtes bien assez bon. Vous savez que ce n’est pas tout à fait vrai, on grandit et évolue tous chaque jours un peu plus.

Développez votre bon cœur, ayez un regard positif sur l’autre car nous ne savons jamais ce que l’autre a vécu!

Évitez la critique et apportez le sourire et la joie autour de vous! 

N’oubliez pas que la joie c’est contagieux, un bon cœur est contagieux! 

L’AMOUR est contagieux!!!

Répandez des ondes positives autour de vous et elles vous reviendront!

Vous verrez ainsi beaucoup de choses aller mieux dans votre vie!

Si vous avez vécu une période douloureuse et difficile à surmonter, ou tout simplement que vous avez besoin de conseils, je vous propose mon aide. Cliquez ici. Séance de Kinésiologie. ou .Guidance écrite.

Myriam Sarah

Kinésiologue

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